dimanche 2 avril 2017

Australie, maintenant. (part 4)

Orion (Sydney, Oz)


Grand merci à Static Shock records d'importer cet LP en Europe à un prix raisonnable. M'a évité une bonne prise de tête.
S'il fallait un copain de tournée à Gold Class, Orion ferait l'affaire. Les racines plantées dans la bonne pop des 80's, le premier album pousse direct dans le champ des très bonnes découvertes 2017. Il y a une petite touche early New Order pas dégueu, j'entends du Housemartins aussi dans les possibles influences. Huit titres, droit au but. 




Royal Headache (Sidney, Oz)


Valeur sûre de la scène de Sydney, Royal Headache va bientôt fêter son dixième anniversaire. J'ai un peu hésité dans le choix du disque à présenter. Le dernier en date ne m'a pas convaincu plus que ça, je lui préfère son prédécesseur qui avait cassé la baraque quand il est sorti en 2011. J'adore l'esprit early Smiths qui se dégage de cet album qui avait même bénéficié d'un pressage français sur Eighteen Records. Espérons qu'un troisième album viendra s'ajouter à la liste.



Rule Of Thirds (Adelaide, Oz)


Groupe déjà présenté sur P&C. Avec un nom pareil, on pourrait s'attendre à du bon gros neofolk façon Death In June, mais Rule Of Thirds garde un cap résolument post-punk, école Cure, avec parfois des accents qui me rappellent les Slits. Le disque a été réédité en France par l'excellent label Symphony Of Destruction. On se dépêche de l'adopter.




Satanic Rockers (Melbourne, Oz)


Pochette et musique résolument offensive, sale et bruyante, voire psychédélique, les Satanic Rockers ne font rien pour vraiment séduire. Ils posent là leur son dégueulasse, mais passionnant. Leur unique album est assez fatigant à écouter, sauf peut-être en cas de dépression où il remplacera avantageusement ta dose quotidienne de Xanax.



Sinkhead (Melbourne, Oz)


Pas encore d'album à l'actif de ce trio, mais la démo est suffisamment prometteuse pour que Sinkhead se glisse dans cette liste, comme ils étaient dans celle des favoris de 2016. J'entends un bon vieux son à la Killing Joke sur les trois premiers morceaux, pas trop loin de Anasazi par exemple, quand le dernier titre explore un univers plus chaotique.


A suivre (Ph)

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